Depuis 2 ans maintenant que la crise sanitaire de la COVID-19 a commencé, le secteur du tourisme a pris un virage. Les entreprises ont dû s’adapter à la situation et aux nouveaux comportements des voyageurs. De nouvelles tendances touristiques on fait leur apparition et les acteurs du tourisme se sont mis à proposer des expériences de plus en plus adaptées !
Rendez-vous dans la suite de l’article pour en découvrir quelques-unes !
Le slow tourisme
Le slow tourisme est depuis quelques années une tendance qui ne se cesse de se confirmer. Il s’agit d’une expérience dite authentique et singulière dont le mot d’ordre est de prendre son temps !
On prend le temps de voir les choses autrement, en découvrant une région, une population locale (artisans, agriculteurs, restaurateurs, créateurs…). La pratique d’activités douces, qui favorisent le contact avec la nature, comme la marche ou le canoé…
C’est aussi, favoriser les transports terrestres, comme le train ou le vélo qui permettent la proximité et l’échange pendant le voyage.
C’est un moment où l’on se laisse expérimenter des loisirs typiques du lieu, et éveiller ses sens à travers de nouvelles saveurs. Le slow tourisme c’est prendre le temps de vivre au rythme des locaux du lieu où l’on se trouve et d’apprécier les plaisirs simples.
Le tourisme responsable
Depuis plusieurs année le tourisme responsable, aussi appelé tourisme éthique, est une tendance qui ne cesse d’augmenter et d’autant plus avec la pandémie de la COVID-19. Les voyageurs ont besoin de trouver de nouveaux sens à leurs voyages.
Le tourisme responsable est d’autant plus basé sur le partage et le respect des populations locales. Il met en avant des destinations méconnues des lieux habituels tout en répondant aux demandes des voyageurs qui sont plus sensibles au développement durable. Durant ce type de séjour, les touristes privilégient la qualité et la découverte de nouvelles cultures.
L’objectif du tourisme responsable est aussi d’avoir un impact moindre sur l’environnement en préservant les ressources naturelles du territoire et les conditions de vie des communautés locales. Tout en ayant conscience des problématiques actuelles, pour organiser un voyage plus responsable et engagé.
Le teletravel
Depuis la pandémie de la COVID-19, le télé travail s’est développé et il est devenu envisageable de travailler dans n’importe quel endroit grâce au digital. Cette nouvelle façon nomade de travailler est aussi appelé « teletravel » ou « workation ». Le concept qui se développe de plus en plus pousse les acteurs du tourisme à parier sur ces nouveaux voyageurs.
Le principe est simple, travailler dans une autre ville ou dans un autre pays est désormais à porter de main, si votre secteur le permet.
Des pays comme le Portugal et l’Estonie qui ont bien assimilé ce nouveau mode de travail et qui ont développé des visas « nomad digital » permettant de travailler depuis le pays, durant un an.
Les professionnels du tourisme ont d’ailleurs développé de nouveaux modes d’hébergement. Des groupes comme Accor ont mis en place des formules adaptées aux besoins des travailleurs nomades : accès libre aux salles de réunion, café à volonté ou encore des services d’impression ou photocopies à disposition.
Le teletravel a de nombreux avantages pour les salariés comme indépendants : c’est allier travail et vacances, mais c’est aussi une vraie coupure avec le quotidien et la découverture d’une autre culture.
Le tourisme de bien-être
Toujours au vu du contexte, l’année 2020 a renforcé l’idée de prendre davantage soin de soi et de s’échapper auprès de la nature. Les activités en plein air ont fructifié méditation, détox, jardinage, randonnée…
La demande des voyages a aussi changé, puisque les voyageurs recherchent davantage des établissements touristiques avec des prestations bien-être, des expériences ou des repas équilibrés.